Optimisation fiscale et immobilier

Acheter pour louer est l’une des solutions privilégiées si vous souhaitez bénéficier d’avantages fiscaux. Vous pouvez compter sur la loi Pinel, qui vous permet de récupérer entre 12 et 21 % du prix d’achat pendant toute la location, d’une durée de 6, 9 ou 12 ans. Le dispositif Denormandie quant à lui concerne des logements anciens sur des communes éligibles et entrera en jeu si vous effectuez des rénovations et vous engagez à louer le bien sur 6 à 12 ans. 

Le crowdfunding, littéralement le financement par la foule, a le vent en poupe en matière de financement d’entreprises ou de projets personnels, mais il est aussi d’actualité dans l’immobilier. Il s’agit d’une solution qui permet à des particuliers de prêter de l’argent (crowdlending) dans le cadre d’un investissement immobilier. Il offre une imposition favorable, notamment si vous vous trouvez dans les tranches supérieures en matière d’impôt sur le revenu, puisque les intérêts sont soumis au Prélèvement forfaitaire unique (PFU) d’un montant de 30 %, soit 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.

Si vous achetez un bien dans une zone protégée pour son architecture et vous engagez à le restaurer et à le proposer à la location pour au moins neuf ans, vous pouvez bénéficier de la loi Malraux et de sa réduction d’impôt. Elle propose une défiscalisation allant de 22 à 30 % du montant des travaux, à condition qu’ils soient effectués par un architecte des bâtiments de France et que vous mettiez le bien en location dans les 12 mois qui suivent la fin des travaux. Dans le même esprit, vous pouvez vous tourner vers la loi Monuments Historiques qui, elle, n’impose pas de louer le bien, mais vous oblige à le conserver pour au moins quinze ans.